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Vie et mort des agencements sociaux: de l'origine des institutions
In: La Politique éclatée
"L'auteur interroge ici la nature de l'institution : est-elle une espèce comme une autre ? Peut-on la concevoir comme une forme particulière de solidarités humaines soumise à la sélection naturelle ? Répondre à cette question suppose d'étudier les agencements sociaux à partir de leurs mouvements en faisant varier notre focale d'observation. Un peu comme un biologiste qui veut caractériser une myriade de cellules en culture et découvre, de près, que les frontières s'effacent, deviennent imprécises et inconsistantes. L'institution ne semble plus qu'une détermination parmi d'autres assemblages sociaux possibles. Ce collectif isolable et délimité apparaît alors comme une matière sociale en mouvement, dénuée de bords et de coutures"--P. [4] of cover
Ceci tuera cela. Le métaverse de Zuckerberg va-t-il tuer l'édifice ?
In: Humanisme: revue des Francs-Maçons du Grand Orient de France, Band 335, Heft 2, S. 61-64
La société pré-Covid est morte. Et après ?
In: Futuribles, Band 444, Heft 5, S. 25-39
Les liens entre (science)-fiction et prospective font l'objet d'un intérêt particulier à Futuribles, comme en témoignent les deux derniers Rapports Vigie 1 dans lesquels de nombreuses thématiques sont illustrées par l'apport d'œuvres de science-fiction sur les sujets traités, ou la série d'articles publiés en 2016-2017 dans la revue Futuribles 2 . Dans l'article que propose ici Virginie Tournay, il s'agit également de recourir à l'apport de la littérature de l'imaginaire pour éclairer l'avenir qui pourrait se dessiner dans le contexte de choc, de crise que nous connaissons depuis un an et demi, suite à la pandémie de Covid. À la fois directrice de recherche au CEVIPOF et auteur de fictions, Virginie Tournay mobilise les deux registres rationnel et imaginaire pour expérimenter les réactions de notre société, les manières de se restructurer suite aux changements de vie collective. Après avoir identifié divers signaux faibles et en s'appuyant sur la fiction spéculative (« Et si… »), elle montre comment l'état d'urgence sanitaire pourrait, en France, affecter les principes de la cohésion nationale. S'appuyant également sur les travaux de la Red Team (dont elle fait partie), elle explore, à partir de la fiction, les conséquences de la crise sur le vivre ensemble et le rapport aux gouvernants : ce qui a été perdu et ce vers quoi l'on pourrait se diriger en accentuant le trait des évolutions amorcées avant cette crise (en termes de libertés publiques, de confiance envers les institutions, etc.). Mais si la fiction contribue à décrire ce que l'on a perdu de la vie d'avant, elle témoigne aussi des dangers de ce qui vient en remplacement, comme le caractère illusoire de la recherche d'une société du risque zéro. Et c'est là l'enjeu de la sortie de crise : continuer à faire société en acceptant une part d'imprévisible… S.D.
La société pré-Covid est morte: et après?
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 444, S. 25-39
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
World Affairs Online
La fabrique sociale des croyances pseudo-scientifiques
In: Humanisme: revue des Francs-Maçons du Grand Orient de France, Band 323, Heft 2, S. 26-32
Pour une haute autorité de la culture scientifique Un Science Media Centre fondé sur l'éducation populaire
Depuis une vingtaine d'années, l'innovation technologique européenne dans le domaine des sciences du vivant et de l'énergie est fortement controversée, notamment en France. Les transformations structurelles du champ de l'information scientifique renforcent le climat de défiance collective et influencent le processus de décision politique. Les biotechnologies vertes sont particulièrement touchées. Cette note évalue la pertinence et la faisabilité d'une haute autorité de la culture scientifique afin de limiter les effets de la dérégulation du marché de l'information sur la décision politique. Son objectif est d'accompagner le décideur public lorsqu'il est confronté à une multitude d'informations de qualités inégales en contexte de choix scientifiques et technologiques hautement controversés (evidence-based-policy). Elle s'appuie sur l'état des lieux de la stratégie nationale de la culture scientifique, technique et industrielle et analyse les fondements de la légitimité institutionnelle de cette structure qui pourrait reposer sur un Science Media Centre « à la française », alimenté par les valeurs de l'éducation populaire.
BASE
Pour une haute autorité de la culture scientifique Un Science Media Centre fondé sur l'éducation populaire
Depuis une vingtaine d'années, l'innovation technologique européenne dans le domaine des sciences du vivant et de l'énergie est fortement controversée, notamment en France. Les transformations structurelles du champ de l'information scientifique renforcent le climat de défiance collective et influencent le processus de décision politique. Les biotechnologies vertes sont particulièrement touchées. Cette note évalue la pertinence et la faisabilité d'une haute autorité de la culture scientifique afin de limiter les effets de la dérégulation du marché de l'information sur la décision politique. Son objectif est d'accompagner le décideur public lorsqu'il est confronté à une multitude d'informations de qualités inégales en contexte de choix scientifiques et technologiques hautement controversés (evidence-based-policy). Elle s'appuie sur l'état des lieux de la stratégie nationale de la culture scientifique, technique et industrielle et analyse les fondements de la légitimité institutionnelle de cette structure qui pourrait reposer sur un Science Media Centre « à la française », alimenté par les valeurs de l'éducation populaire.
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La consistance des êtres collectifs. Mode(s) d'existence, dilemmes ontologiques et politiques: Introduction du Dossier
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
L'étude scientifique du politique est-elle une science de l'observation des faits politiques ?; Is scientific study of policy objects a science of observing political facts?
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
L'étude scientifique du politique est-elle une science de l'observation des faits politiques ?
Can we relate sociological analyzes of policy objects to a science of observing political facts? The purpose of this article is to figure out cognitive biases induced by the explanatory logic derived from the observation of sciences in the analysis of political fact. Social naturalism occurs as a symptom of a more general cognitive bias that origins an ontological reductionism. While admitting an epistemological monism of modern science, the author highlights the ontological question of the mode of existence that differently arises for 'social beings' and 'nature beings'. This excessive 'scientificisation' of policy studies has consequence on the evaluation of political objects. This questions the use of big data in Political Studies. ; ¿Pueden trasladarse los análisis sociológicos de los temas políticos hacia una ciencia de la observación de las acciones políticas? El objetivo de este artículo es discutir los instrumentos cognitivos inducidos por las lógicas explicativas que surgen de las ciencias de la observación en el análisis de la acción política. El naturalismo social interviene como el síntoma de un instrumento cognitivo más general que nace de un reduccionismo ontológico. Aunque pueda admitirse un monismo epistemológico en las ciencias contemporáneas el autor subraya la cuestión ontológica del modo de existencia común en los individuos sociales y en los seres de la naturaleza. Esta « cientificación » exagerada de las investigaciones sobre lo político se repercute en la evaluación de los objetos políticos y nos cuestiona sobre el uso de los big data en los estudios políticos. ; Peut-on rapporter les analyses sociologiques des objets politiques à une science de l'observation des faits politiques ? L'objectif de cet article est de discuter les biais cognitifs induits par les logiques explicatives issues des sciences de l'observation dans l'analyse du fait politique. Le naturalisme social intervient comme le symptôme d'un biais cognitif plus général qui prend sa source dans un réductionnisme ontologique. Tout en admettant un monisme épistémologique des sciences contemporaines, l'auteure met en exergue la question ontologique du mode d'existence qui se pose différemment pour les êtres sociaux et les êtres de nature. Cette scientificisation à outrance des études du politique retentit sur l'évaluation des objets politiques et interroge l'usage des big data dans les études politiques.
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L'étude scientifique du politique est-elle une science de l'observation des faits politiques ?
Can we relate sociological analyzes of policy objects to a science of observing political facts? The purpose of this article is to figure out cognitive biases induced by the explanatory logic derived from the observation of sciences in the analysis of political fact. Social naturalism occurs as a symptom of a more general cognitive bias that origins an ontological reductionism. While admitting an epistemological monism of modern science, the author highlights the ontological question of the mode of existence that differently arises for 'social beings' and 'nature beings'. This excessive 'scientificisation' of policy studies has consequence on the evaluation of political objects. This questions the use of big data in Political Studies. ; ¿Pueden trasladarse los análisis sociológicos de los temas políticos hacia una ciencia de la observación de las acciones políticas? El objetivo de este artículo es discutir los instrumentos cognitivos inducidos por las lógicas explicativas que surgen de las ciencias de la observación en el análisis de la acción política. El naturalismo social interviene como el síntoma de un instrumento cognitivo más general que nace de un reduccionismo ontológico. Aunque pueda admitirse un monismo epistemológico en las ciencias contemporáneas el autor subraya la cuestión ontológica del modo de existencia común en los individuos sociales y en los seres de la naturaleza. Esta « cientificación » exagerada de las investigaciones sobre lo político se repercute en la evaluación de los objetos políticos y nos cuestiona sobre el uso de los big data en los estudios políticos. ; Peut-on rapporter les analyses sociologiques des objets politiques à une science de l'observation des faits politiques ? L'objectif de cet article est de discuter les biais cognitifs induits par les logiques explicatives issues des sciences de l'observation dans l'analyse du fait politique. Le naturalisme social intervient comme le symptôme d'un biais cognitif plus général qui prend sa source dans un réductionnisme ontologique. ...
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Raimo Tuomela, Social Ontology. Collective Intentionality and Groups Agents , New York, Oxford University Press, 2013, xvi + 310 p., bibliographie, index ; et Gideon Calder, Magali Bessone, Federico Zuolo (eds), How Groups Matter. Challenges of Toleration in Pluralistic Societies , Abingdon, Routled...
In: Revue française de science politique, Band 65, Heft 4, S. XI-XI
ISSN: 1950-6686
« Manières de faire » des institutions. Grand résumé de l'ouvrage Penser le changement institutionnel, Paris, Presses universitaires de France, 2014: Suivi d'une discussion par Fabrizio Cantelli et Louis Quéré
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655